Comment l’équipe cycliste TEAM SKY a évolué pour passer d’une équipe moribonde à CHAMPION

Avant d’être retiré, cet article était initialement publié sur la plateforme de blogging Medium.com

Dans les lignes qui suivent, on va parler de l’évolution de la fameuse équipe cycliste Team Sky.
Leur cas a cela d’intéressant qu’il est l’un des exemples connu et reconnu d’application réussi de la méthode de Kaizen.


Kaizen ?


Kesako??!!

Pour celles et ceux qui ne savent pas ce dont je parle?

On y vient aussi.

Pour aborder tout cela, je vous propose de nous structurer un peu.

Comment ?

Je vous propose de définir ce qu’est le kaizen dans un premier temps.

Le définir mais seulement.

On fera aussi un bref déroulé historique.

J’aime beaucoup l’idée qu’il y a eu derrière cette évolution.

La façon dont on eut les Japonais pour améliorer cette méthodologie, et nous la renvoyer.

On en parle après.

Enfin dans un dernier temps, d’évoquer notre équipe cycliste.

Si ça vous va, c’est parti.

… Ou pas tout a fait encore.

Si vous ne me connaissez pas, j’essaie de rejoindre le programme partenaire de medium.

Pour ce faire, et uniquement si cet article vous intéresse, je précise bien le uniquement, vous pouvez me suivre.

Ce faisant, vous serez notifié lorsque je publierai des articles et le cercle vertueux se mettra en place.

Pour vous et moi !

Ceci étant dit, commençons par (re-) définir le kaizen.

Qu’est ce que le Kaizen ?

Traduit grossièrement du japonais, le kaizen veut dire “Changement positif” ou encore “Amélioration continue”.

Autrement dit, cette méthodologie désigne tout simplement

l’amélioration légère ou importante, ponctuelle ou continue.

Bon.

Si l’on s’arrête ici, on perçoit ce que ça veut dire.

Essayons toutefois d’aller plus loin et de le dégrossir un peu.

Cette méthodologie, qui est aussi vu comme une philosophie bouddhiste, est un outil de développement personnel qui encourage, favorise le travail méticuleux et patient de chaque geste.

Tout ceci dans un seul but :

L’amélioration de l’exécution générale.

On se concentre sur les petits détails qui font la différence.

Autrement dit, c’est le versant d’une autre face qu’on connait également en développement personnel : la loi de Pareto, aussi connue sous le nom de 20/80.

On cherche, et cette phase préparatoire est importante, à identifier les leviers qui ont un énorme impact sur le résultat final.

Puis une fois qu’on l’a trouvé, on l’améliore simplement.

De manière anodine.

De manière imperceptible.

Il faut que ce soit le plus transparent pour vous.

L’effort ne doit pas en être un.

La magie du Kaizen se mettra alors en place à ce moment-là.

Dis ainsi, cela peut sembler simple.

Voir simpliste.

Pour autant, simpliste, ne veut pas dire que c’est dénué de sens.

Ou que cela est bidon.

Non !

Et on le verra assez rapidement dans les lignes suivantes.

Par l’intermédiaire de l’équipe Team Sky

Mais avant d’en parler, je trouve intéressant d’évoquer l’évolution de cette méthodologie.

Un aller / retour fort intéressant.

Cela nous amène donc aux

Origines du Kaizen

Contrairement à ce que l’on pense, le Kaizen n’est pas originaire du Japon.

Non !

Le Kaizen a été imaginé et créé aux Etats unis.

Durant la seconde guerre mondiale.

Il faut se rappeler qu’alors, le pays devait faire avec, le gros des hommes parti aux combats.

Ce qui veut dire, une main-d’œuvre qualifié et disponible largement restreinte.

Ceci, tout en devant innover pour assurer et assumer l’effort de guerre.

Comment faire ?

Comment faire pour stimuler l’économie ?

Ce qui a été imaginé par le gouvernement américain, c’est d’instaurer un programme intitulé le “Training Within Industries” ou TWI.

L’objectif ?

Concentrer l’attention des forces de travail sur leurs pratiques professionnelles.

Pour qu’elles proposent d’elles-mêmes, des méthodes d’amélioration.

Qu’elles prennent cette initiative, sans attendre de proposition venue du top management.

Comment vous dire que cela a été un succès.

Ce programme a permis aux entreprises de soutenir le front en leurs fournissant des équipements fiables.

Tout en maintenant l’économie du pays à flot.

Si jusqu’ici tout va bien, les entreprises américaines ont cessé de suivre ce programme, lorsque la paix fut de retour.

De son côté, le Japon était lui en ruine.

D’un point de vue humain.

D’un point de vue société.

Pour l’aider à s’en sortir, son bourreau, les américains ont alors décidé d’envoyer une équipe pour aider le pays à se reconstruire à l’aide de cette méthodologie.

Bien évidemment, cela n’était pas dénué de volonté politique.

Vue le contexte local.

Entre autre, avec la situation entre les deux Corées.

Ceci étant dit, les Japonais ont immédiatement été séduit pour cette technique.

Au point que l’on estime que le Kaizen est en grande partie responsable de la forte croissance de l’économie japonaise au cours de la seconde moitié du XXe siècle.

L’exemple le plus fameux étant TOYOTA.

L’ironie du sort

Le hasard fera que les américains finiront par s’inquiéter de la compétitivité des entreprises japonaises dans les années 80.


Ils réimporteront alors la stratégie qu’ils avaient eux-mêmes mis en place …

KAIZEN, ou la stratégie gagnante de la TEAM SKY

La TEAM SKY est connue pour ses nombreux succès.

Citons entre autres :

  • 7 des 10 médailles d’or aux JO de Bejing de 2008, ou encore un
  • • Exploit comparable aux JO de Londres de 2012

Ce qui est intéressant, c’est qu’au début des années 2000, cette équipe cycliste étant moribonde.

Voir inexistante.

Il faudra attendre l’arrivé d’un nouveau manager, Sir Dave Brailsford, en 2002, pour qu’un nouveau cycle s’enclenche.

Comme vous vous en douterez bien, Brailsford s’est appuyé sur le KAIZEN pour apporter de légères améliorations.

Parmi les plus minuscules, concernant en vrac :

  • L’aérodynamique,
  • l’alimentation des coureurs
  • L’entretien des vélos

Ce qui est le plus important, et ce qu’il faut retenir, c’est que L’instruction de ce manager a été de demander l’amélioration d’un petit pourcent.

1%

Il a été demandé de viser plutôt la perfection dans les minuscules gestes, plutôt que de viser la perfection générale.

Ca peut ne sembler rien pour vous, mais pour lui ca faisait tout.

Et la fin de l’histoire est connue et lui donnera raison avec :

  • 7 des 10 médailles d’or aux JO de Bejing de 2008, ou encore un
  • Exploit comparable aux JO de Londres de 2012

Et vous ?


A quant la perfection dans chacun des minuscules gestes qui ponctuent votre vie ?